Marie-Claire George

romancière & nouvelliste

Inventer des histoires, les écrire, faire écrire, voilà quelque chose qui aura marqué ma vie. Enfant, j’avais déjà plaisir à raconter des histoires à ma petite sœur pour l’endormir. Puis il y a eu les rédactions à l’école, j’adorais, et plus tard j’ai incité mes élèves adolescents à explorer eux aussi leur imaginaire.

Depuis ma retraite, je fais partie de plusieurs groupes d’écriture qui entretiennent ce plaisir d’écrire de la fiction. Une phrase, une musique, la visite d’une expo, un fait divers, tout peut déclencher l’amorce d’une histoire. Une histoire inventée mais un monde réaliste, le plus souvent, avec des personnages et des aventures crédibles qui interpellent et auxquels on s’attache. Leurs sentiments deviennent les nôtres. Pas d’effets de style, pas de fioritures, il faut  une langue simple, accessible, pour effacer la distance entre la fiction et la réalité.

Ainsi, dans mon roman L’ombre d’Auriel, Félicie Chouvet, paysanne de Haute-Loire, perd don mari, Auriel, mutilé pendant la première guerre mondiale et élève seule ses trois enfants. Au fil des jours, elle doit surmonter sa peine et les difficultés du quotidien, résister contre des attirances qu’elle juge coupables, soutenir son fils mal marié dont la femme apportera à la famille les pires ennuis. Elle croit retrouver la sécurité en se remariant avec un étranger, mais Auriel est-il mort ou est-ce un autre homme qui est enterré au cimetière ?

Ses publications :

Sublimons vos mots !

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